Torchlight
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Nous avons réuni 4 tests du Torchlight. Les experts notent Torchlight 8.8/10. Retrouvez sur TestMateriel.com les tests, le meilleur prix, les avis des utilisateurs du Torchlight et d'autres Jeux PC.
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Test Torchlight
Torchlight
Ma chatte peut invoquer des zombies. D’une certaine façon, c’est tout ce que j’ai toujours désiré d’un jeu vidéo – quelque chose de totalement, merveilleusement et délibérément absurde que je puisse faire avec une facilité dérisoire. Le genre de chose que seul un jeu vidéo peut permettre. Je ne plaisante pas, ma chatte peut vraiment invoquer des zombies. Je n’ai même pas besoin de lui dire de le faire. Elle le fait d’elle-même, parce que je lui ai donné le sort pour le faire. Je pourrais les invoquer moi-même, mais je n’ai pas envie de m’embêter à rajouter un raccourci supplémentaire au répertoire des boutons gauche et droit de ma souris. Le jeu le fait donc pour moi, via les curieux pouvoirs de nécromancie de ma chatte. Et Torchlight est tout le temps comme ça – c’est comme Diablo mais avec une pléthore de « et si ? ». Tout ce qu’il y a à faire, c’est cliquer pour tuer des choses, cliquer pour ramasser des choses et cliquer pour répartir des points de statistiques et de compétence – mais, et si votre chatte pouvait invoquer des zombies ? Et si vous pouviez faire jaillir de vos mains un rayon laser géant ? Et si vous pouviez manier deux énormes baguettes à la fois ? Et si la dite chatte pouvait vendre le butin dont vous ne voulez pas à votre place ?
Torchlight
S'il ne remporte pas le prix de l'innovation, ce fils spirituel des Diablo séduit par son graphisme et son gameplay. Si l'on insiste si lourdement sur la filiation de Torchlight et de Diablo, c'est qu'une partie de l'équipe de Runic Games a présidé à la naissance de la saga Diablo du temps de son passage chez Blizzard North. Autrement dit, ce ne sont pas des débutants, leur curriculum explique une bonne partie des similitudes entre les deux titres. A quelqu'un d'autre. Pour qui a joué à Diablo et aux jeux Blizzard en général, le changement de bain se fait sans aucune douleur, à température ambiante. On retrouve grosso modo les points forts des titres du papa de Warcraft. On crée son personnage, sans trop de personnalisation, juste le choix entre trois classes (le guerrier, le voleur ou le mage) et on donne un nom à son animal de compagnie, qui peut être un chat ou un chien. Pourquoi pas un ragondin ? Voilà une question d'une brûlante pertinence. On débarque ensuite dans Torchlight, une ville minière où bizarrement personne ne s'appelle Charles Ingals, sans doute est-ce un premier signe de qualité. Dès lors, on se déplace comme d'habitude du bout du pointeur.
Torchlight
Dans une période où les bons hack'n slash se font rares et où les éditeurs / constructeurs se foutent de notre tronche sur les prix des jeux dématérialisés, le studio Runic Games sort Torchlight, pur Diablo-Like créé par des anciens de Blizzard, de Fate et d'autres RPG qui n'ont jamais vu le jour. Malgré la nécessité de maitriser la langue de Shakespeare, son prix (20$ = 13.45€) reste à portée de (quasiment) tous. Torchlight s'assume pleinement comme un Diablo-Like et on le ressent dès les premiers instants. La musique un peu remasterisée de Diablo 2 débute et votre arrivée dans la petite ville vous pousse à en faire rapidement le tour. Première constatation, c'est un style cartoon et bien modelé. Les couleurs, bien que nombreuses, sont bien assemblée. En bref, un bon début se fait entendre et les joueurs en attente de Diablo 3 ne pourront que glisser un petit sourire (sauf si le style cartoon vous repousse de trop). Mais passons sur ce petit coté sentimental et revenons en concrètement au jeu. Afin de ne pas perdre les nouveaux joueurs, une option d'aide pré-activée vous guide dans la peau de votre nouveau personnage : faire le tour de la ville, comprendre l'utilité de chaque commerçant, appréhender votre interface de jeu, …
Torchlight
Alors qu'une communauté accroc au hack'n'slash attend l'héritier légitime du genre (Diablo 3 pour les moins informés), un petit soft imaginé par les frères Schaefer, deux des membres fondateurs de Blizzard North aux côtés du fameux Bill Ropper, fait discrètement son apparition. Un retour étonnant des deux larrons suite au bide de Hellgate : London qui semblait clore pour de bon leur carrière dans le hack'n'slash. Malgré tout, c'est le torse gonflé qu'ils retentent leur chance chez Runic Games avec un petit titre qui ne paye pas de mine : Torchlight. On ne révolutionne pas si facilement un genre, et Runic Games part de cette idée pour créer Torchlight. Apprenant des erreurs de leur passé, les frères Schaefer décident de donner naissance à un hack'n'slash entièrement dans la veine de Diablo. Et pour fait, les similitudes entre les deux titres sont flagrantes, qu'elles apparaissent comme de simples ressemblances dans le gameplay et le reste de la structure du jeu, ou encore à travers une tonne de clins d'œil. A commencer par le scénario nous mettant dans la peau d'un héros fraichement arrivé au village de Torchlight où d'étranges évènements bouleversent la ville minière autrefois paisible.
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Torchlight : (8.8/10)
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